La réalisation d'un DPE réglementaire nécessite une visite du bien. Le diagnostiqueur y étudie les équipements présents pour le chauffage, la production d'eau chaude, le refroidissement... Il s'intéresse à diverses caractéristiques du bâti qui influent sur la consommation et la pollution, comme l'exposition du bien, son isolation ou encore le type de vitrage. 

Il recourt ensuite à un mode de calcul conventionnel (3CL). Il peut ainsi estimer la consommation énergétique dans le bien, la quantité de gaz à effet de serre (GES) qu'il émet et sa performance globale, évaluée suivant le principe du double seuil qui correspond à la plus mauvaise note entre la consommation et les émissions de GES. Une lettre entre A et G, associée à une couleur permettent de voir en un coup d'œil où se situent les biens sur l'échelle de performance. 

Le DPE permet également d’identifier les passoires thermiques soumises à des mesures incitatives ou contraignantes en vue de les rénover. Certaines dispositions affectent la location (interdiction de location, gel des loyers, etc.). La réalisation d’un DPE ne peut être confiée qu’à un professionnel en possession d’une certification « Energie » valide.

Le diagnostic électricité, aussi appelé état de l’installation intérieure d’électricité, permet de vérifier le niveau de sécurité des installations électriques de plus de 15 ans dans un logement. C’est une obligation pour les bailleurs d’un logement dont l’installation électrique a plus de 15 ans en vue d’informer son ou ses locataires d’éventuels risques pour leur sécurité.

Le diagnostiqueur certifié « électricité » contrôle la présence et l’état de tous les appareils et équipements électriques, notamment ceux qui concourent à la sécurité des biens et des personnes (disjoncteur, dispositif de protection contre les surintensités, liaison équipotentielle, implantation des matériels à proximité des points d’eau, etc.). 

Un certain nombre de points de contrôles réglementaires sont à effectuer lors du diagnostic électricité d’un logement. Cependant, il n'est pas exigé de travaux de remise aux normes pour pouvoir le louer, mais le bailleur pourrait voir sa responsabilité engagée en cas d’accidents. La validité d’un état de l’installation intérieure d’électricité est de six ans pour les locations.

L'état des risques et pollutions (ERP)  et l’état des nuisances sonores aériennes (ENSA) fournissent d'importantes informations sur le secteur où se situe les biens et terrains proposés à la location. 

L'état des risques et pollutions dans le détail L'ERP indique l'ensemble des risques de toute nature (minière, technologique ou naturelle) et des pollutions qui peuvent avoir un impact sur le bien et le quotidien de ses occupants. Niveau de sismicité de la commune, potentiel radon s'il est important (niveau 3), mise en place d'un secteur d'information sur les sols (SIS), érosion du littoral et autres plans de prévention y sont indiqués.

Ce document se rédige dans les six mois qui précèdent la signature du bail et doit désormais être présenté lors des visites. 

Diagnostic des nuisances sonores L'ENSA informe, quant à lui, sur l'existence de gênes sonores dues à l'implantation d'un aérodrome à proximité du bien ou terrain. Le cas échéant, un plan d'exposition au bruit (PEB) est instauré par les autorités compétentes. Ce diagnostic « bruit » renseigne sur le site responsable des nuisances, signale la réalisation ou la prévision de travaux d'insonorisation, et précise la zone où se trouve le bien au regard de celles instaurées par le PEB. 

Qui est habilité à rédiger ces documents ? ERP comme ENSA sont deux documents qui peuvent être renseignés par le propriétaire. Pour plus de facilité, il est cependant recommandé de recourir au savoir-faire d'un diagnostiqueur immobilier afin d’être certain de présenter un document conforme à vos locataires.

Le bail d’un logement doit indiquer la superficie habitable de celui-ci, dès lors qu’il est loué non meublé et à usage de résidence principale. Cette obligation procède de l’une des mesures de la loi Boutin.

Certaines pièces et surfaces sont exclues du mesurage loi Boutin, par exemple les caves, balcons, dépendances, combles non aménagés, etc., mais aussi toutes les parties du logement dont la hauteur est inférieure à 1,80 m. La surface habitable ne tient pas non plus compte des cages d’escalier ou encore des emplacements occupées par les murs, les cloisons et les embrasures.

Le recours à un professionnel est conseillé car une erreur dans le calcul loi Boutin pourrait provoquer une diminution du loyer voire même une annulation du bail, y compris après la signature du contrat de location.